Collection "Encres Vives"
(Suite)
DERNIÈRES PARUTIONS DANS LA COLLECTION
Luc MONNIN, Mais il chante...
Collection "Encres Vives" n° 520
Parution : 02/2022, 16 p. Prix : 6,20 €
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PRÉSENTATION
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Quelques mots / Sortis du jardin / De ces mots banals / Comme les moineaux / Qui chantent dès matin / De ces mots de "bonjour" / Comme des mots copains / Le long d'un chemin de ronde / De ces mots sans importance / Qui donnent à la vie un sourire
Régine HA-MINH-TU, La Cloche en sol dièse
Collection "Encres Vives" n° 519
Parution : 02/2022, 16 p. Prix : 6,20 €
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EXTRAIT
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Volets fermés à l'espagnolette qui laissent percer la lumière, les Pyrénées au loin, rives qui se confondent. Chapelet des lieux égréné mot à mot, maillage d'un lieu unique filé dans l'inconscience du temps. Abécédaire comme une prière lancinante à ma vie. Une cloche sonne non loin.
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Charles AKOPIAN, Nouaisons
Collection "Encres Vives" n° 518
Parution : 02/2022, 16 p. Prix : 6,20 €
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PRÉSENTATION
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En botanique, la nouaison est le moment où l'ovaire de la fleur se transforme en fruit après la fécondation. En littérature, les mots sont vivants. Ils s'aiment, se détestent, se repoussent, s'attirent, s'accouplent, se fécondent. Ensemble ils fructifient, ils expriment. Et parfois leurs noces accouchent de romans, de poèmes... À chacun d'apprécier ces fruits d'un temps de nouaison et de laisser le balancier osciller vers ce qui nous touche.
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Anne MOUNIC, Plus que ça, un infini
Collection "Encres Vives" n° 517
Parution : 01/2022, 16 p. Prix : 6,20 €
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PRÉSENTATION
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cette lumière amie de l'instant
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"Pure certitude de soleil" - / dans cette clarté immobile où seuls bougent / les oiseaux, vol de corneilles là-bas, / circonflexes noirs, subreptices, sur l'azur / tout uni, / il n'est qu'une vie, / par cette lumière amie de l'instant, cette / complicité d'un équilibre parfait, / là, / sur la balance du jugement, non pas / fin du monde, mais continuité / entretenue sur le fil ténu du / bonheur. / Sur les tilleuls nus, les branches / les plus fines rougissent, carmin, / lie de vin, un peu d'ocre orangé / au lointain. / Des éclats de voix s'impriment / dans l'air. Sous le soleil, tout / est distinct, sonore, d'une résonance / heureuse. Chaque ombre, / une oeuvre d'art, l'offrande du / dessin.
Gérard LE GOFF, Brisées
Collection "Encres Vives" n° 516
Parution : 11-12/2021, 16 p. Prix : 6,20 €
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PRÉSENTATION
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En lettres.
Brisées, nom féminin pluriel. Extraits de définitions du dictionnaire Littré : Branches rompues par le veneur pour reconnaître l'endroit où est la bête. (Quel gibier traquait le veneur noir ? Marques faites aux arbres par le passage d'une bête. (Le passage d'une bête commune ou de légende ?) Branches taillées pour marquer les bornes d'une coupe de bois. Chaque coupe forme un carré dont les quatre angles sont marqués par des brisées. (Qui se souvient de la forêt ?)
En chiffres.
Soixante-quatre quatrains en vers octosyllabiques, soit :
64 quatrains dans un recueil en 4 parties = 4x16 = 4x4x4
4 vers de 8 syllabes par quatrain = 32 = 4x2x4
64 quatrains de 32 syllabes par quatrain = 2048 = 512x4 = 128x4x4 = 32x4x4x4 = 8x4x4x4x4 = 2x4x4x4x4x4
Paul BADIN, Riens
Collection "Encres Vives" n° 515
Parution : 09-10/2021, 16 p. Prix : 6,20 €
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PRÉSENTATION
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La brume persistante s'effiloche, un pan de quelques chose mue.
Ce n'est pas si fréquent.
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Qu'un seul rayon, frêle, quasi-horizontal, ranime les lèvres du fleuve et cliquettent les troncs frileux, fourmillent nos sangs engourdis.
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Un frisson d'iris donne sens au marécage.
Alain CASAURANG, Sous la peau du silence
Collection "Encres Vives" n° 511
Parution : 02/2021, 16 p. Prix : 6,10 €
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PRÉSENTATION
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Je n'oublierai jamais le lieu de mon premier silence / pesé / pesant l'absence loin de l'urgence / il était blanc sur la page / vêtu d'une calme distance / il offrait même dans les plis infimes de ses émotions / des opportunités de rêves / embrassait juste / l'horizon nécessaire / plusieurs fois je le lus avant qu'il ne me lie / définitivement
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C'est pour cette passion et cet engagement que je me suis lancé au risque de tout rompre, que je me suis lancé à parler du silence.
Dominique MARBEAU, Quelques gouttes insondables
Collection "Encres Vives" n° 510
Parution : 12/2021, 16 p. Prix : 6,10 €
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PRÉSENTATION
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"La parole silencieuse d'un poème peut, comme un estuaire, frayer au plus intime des nappes phréatiques de calme et de respiration. Elle peut réverbérer la lumière. " nous dit le poète et moine Gilles Baudry (dans une interview récente pour la revue Ar Men). Face à l'absurdité croissante de ce monde, une des vertus de la parole poétique résiderait dans ce pouvoir d'apaisement.
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Au-delà de mes doutes et de mes indignations, c'est cette parole-là que je cherche avec obstination. C'est du moins dans cet esprit que j'ai écrit les poèmes qui composent ce recueil, pendant une période de convalescence et de solitude forecée (la poésie est le contraire de l'enfermement) en réaction à une actualité brûlante. Ils ne sont qu'un écho parmi bien d'autres...
Charles AKOPIAN, Le Vivant du marbre
Collection "Encres Vives" n° 509
Parution : 12/2020, 16 p. Ill. de couv. Henri Yeru. Prix : 6,10 €
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4E DE COUVERTURE :
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Par les sentiers le matin / Parfums, couleurs et traces / Comme sur la page en cours / Les mots, le vent, le poème / ça marche, ça court, ça saute / ça s'enivre et ça accouche / Par les sentiers en pleine nuit / Prudence, angoisse et frissons / Comme le poème en cours / Vivant, inquiet, père et mère / ça dit, ça parle et protège / ça enlève l'ancre en silence.
Yves-Jacques BOUIN, Ce que je serre dans mes paumes
Collection "Encres Vives" n° 508
Parution : 12/2020, 16 p. Ill. de couv. Henri Yeru. Prix : 6,10 €
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PRÉSENTATION DE CHANTAL DANJOU :
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"Hâte-toi de monter / Les marches se fendent", écrit Yves-Jacques Bouin, avec en écho ce message de Fernando Pessoa, peut-être entendu au café A Brasileiro de Lisbonne cher au poète, aux deux poètes, devrions-nous dire : "Debout, sur les pays conquis / Il baisse ses yeux fatigués / De voir le monde, et l'injustice et le hasard." Comment ne pas sentir l'actualité serrée dans les paumes des mains en lisant ces pages ? Tout est là, se montre, s'expose puis disparaît. Le comédien qu'est aussi Y.-J. Bouin a l'art de dire, de désigner, de dénoncer. Puis, jouant - jouer défie la vie - il remet ou renvoie au public cette part, volatile et duelle, des anges, qui, transposée dans le registre alchimique, fait aussi sa part au diable, mélange de vie et de mort, d'érotisme et de petite mort, d'ivresse et d'immobilité, partage des mots aussi, à la fois l'oubli et l'innombrable, le confinement et les corps, les visages et l'index, les instants et la légende, les jours de détresse et le temps du chant. Sommes-nous entrés dans cet "aujourdhui" qui est, sera avant tout le "temps d'écrire" ?
Anne MOUNIC, L'Instant au coeur
Collection "Encres Vives" n° 507
Parution : 11/2020, 16 p. Prix : 6,10 €
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4e DE COUVERTURE :
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Splendeur
Le train glisse sur la continuité grise / du paysage s'étirant sous la nuée, et / croise le fleuve qui la reflète. / En contraste / avec la profondeur sombre que les eaux / dissimulent, quelques trouées plus claires / paraissent lumière. / Dans la résonance / se parfait le monde, plus gai, / plus accueillant, d'une lumineuse / slendeur. / La grisaille se fait écrin de ce joyau / à déceler sous l'indifférence / tragique / de l'immédiat. / La merveille / répond à l'effort qui la révèle.
Jacqueline SAINT-JEAN, Sauver l'hiver
Collection "Encres Vives" n° 505
Parution : 09/2020, 16 p. Prix : 6,10 €
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4e DE COUVERTURE :
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Sauve s'éveiller
dans l'amitié de la lumière
et baigner dans l'air bleu
les ombres qui demeurent
derrière les yeux
Philippe-Marie BERNADOU, Ensuite (le monde d')
Collection "Encres Vives" n° 504
Parution : 08/2020, 16 p. Prix : 6,10 €
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PRÉSENTATION :
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C'est la rencontre vieille comme Lautréamont / d'une machine à coudre et d'un parapluie sur une table de dissection / Faire s'entrechoquer des micro-histoires / pour qu'elles créent des sur-histoires / Le glissement des plaques tectoniques de l'abstrait et du concret / qui engendre des montagnes - ou des abysses / Une construction dont les piliers porteurs semblent les plus inutiles / Sans la paille le silex ne fait pas feu / Comme un tribu à l'éclatement de l'inattention / "Ecris-le moi, dit-elle / je perds la mémoire"
Ensuite..., dans une nouvelle forme de collages où la télécommande aurait remplacé les ciseaux, essaie d'interroger les lendemains qui déchantent.
"C'est vrai c'est singulier et cela invite aussi à entrer dans un monde où l'on est attentif à ce qui va se passer, à ce qu'il faut inventer". Michel COSEM
Roger COJEAN, Écrire pour dire le monde, le réel et le ciel
Collection "Encres Vives" n° 503
Parution : 07/2020, 16 p. Prix : 6,10 €
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PRÉSENTATION :
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Ce recueil a pour ambition, un peu folle ? de relater cette quête du réel au travers de l'observation de la nature, l'analyse des multiples approches scientifiques du réel, l'expérience de la découverte de l'Autre. Les moyens habituels de la connaissance, approches scientifiques et philosophiques, ne sauraient suffire pour découvrir un réel aveuglant qui restera toujours voilé. Convaincu que l'écriture poétique - comme la musique, la peinture... - permet d'accéder à une forme de connaissance, de nature transcendante, du réel, il a cherché à transmettre dans ce texte des résultats de sa propre quête.
Dominique MARBEAU, Un silence d'argile, 16 p., collection "Encres Vives" n° 502
Parution : 06/2020. Prix : 6,10 €
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PRÉSENTATION de Gilles LADES :
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Dominique Marbeau, dont les titres conjuguent exploration intérieure et célébration du monde, nous laisse deviner, à travers l'évocation de son itinéraire, les obstacles qu'il a successivement ou simultanément rencontrés. D'abord, la rude nécessité de bâtir "avec des mots éparpillés en désordre". Effroi qui ne peut manquer de saisir tout poète débutant ou confirmé. Le poète peut aussi faire l'expérience du silence, qui se dresse comme un mur devant le spéléologue en plongée. Il est même assailli par des images de guerre, tellement la poésie est en butte à l'hostilité du monde.
Il est d'autres obstacles : relever le défi de l'époque, son aveuglement utilitaire et cynique. L'histoire personnelle du poète a pu aussi un temps le paralyser, un sentiment d'échec aussi : "je suis un grand chantier en deuil". Cet ouvrage nous rappelle que le corps à corps avec soi peut aller jusqu'à une sorte de combat à mort.
Mais à force d'humilité, de retour à soi, se fait entendre "ce qui semble vibrer de corde", la juste voix intérieure. De poèmes-bilans en poèmes-ouvertures, Dominique Marbeau dessine un chemin. Il l'a taillé dans la chair de sa vie, dans la frémissante argile de l'inspiration, dans les flots contraires d'une longue tempête. Retenons-en l'exemplarité émouvante et salutaire, car la poésie nous demande d'épuiser notre vie pour nous livrer quelques-uns de ses dons.
Simone ALIÉ-DARAM, Murmures, 16 p., collection "Encres Vives'' n° 501
Parution : 05/2020. Prix : 6,10 €
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PRÉSENTATION : Simone Alié-Daram, médecin, s'est illustrée dans les avancées de l'immunohématologie. Membre de l'Académie des Sciences Inscriptions et Belles Lettres, elle est aussi Maître ès-jeux de l'Académie des Jeux Floraux. Son humanité en constant éveil, exacerbée par un métier qui veut arracher la vie à la mort, la conduit à s'interroger sur sa propre expérience des deuils, du passé, du temps qui file et qui pourtant n'existe pas. C'est en poète qu'elle poursuit cette recherche et c'est par le poème qu'elle dresse le constat. La scientifique, pour les tourments de l'âme, cède la place à l'artiste, la vérité ne s'éprouvant que par les sens. Dans cette intuition, elle avance au rythme de ses recueils. Le bonheur, ce n'est pas le cri, mais le murmure : "le bonheur c'est peu de choses" et ce qui a été vécu fut si beau qu'elle doute qu'il y ait "...au paradis / Autant d'oiseaux autant d'étoiles". Ces murmures, les poèmes, dans une langue limpide, sont "ces moments d'éternité" qui éblouissaient Sylvia Plath.
Spécial Comité Encres Vives, 16 p., collection "Encres Vives'' n° 500
Parution : 04/2020. Prix : 6,10 €
À la mémoire de Jean-Max Tixier et Jacques Lovichi qui sont toujours parmi nous.
"La revue Encres Vives, qui depuis 1960 a pris une part importante à la création, est significative de l'évolution de la poésie. Ouverte à ses débuts à ce qui participait plus volontiers du sensible que de l'intellectuel, elle a accueilli les recherches nouvelles au début des années 70 pour offrir ce qui lui est propre : l'imagination créatrice fondée sur le réel."
Robert SABATIER, La Poésie du XXe siècle (Tome 3 : Métamorphose et modernité), Albin Michel, 1988.
André FALSEN ; sur des haïkus de Michel COSEM, Le Partage du monde, 16 p., collection "Encres Vives'' n° 499
Parution : 03/2020. Prix : 6,10 €
PRÉSENTATION de Michel COSEM : Lorsque André FALSEN m'a proposé ce projet j'ai pensé que son graphisme et toutes les formes de l'imaginaires qu'il prend parfois convenait à ces poèmes écrits en 2015-2016. Qu'il soit remercié ici pour la plupart des couvertures de la collection "Encres Blanches".
Alain LACOUCHIE, Apatride des espaces, 16 p., collection "Encres Vives" n° 495
Parution : 11/2019. Prix : 6,10 €
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PRÉSENTATION
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Aujourd'hui, la haine déborde de partout. Et la violence. La nature, elle-même... La sensibilité de l'auteur saigne sous ce vacarme : une écriture précise et riche d'images fortes que forgent chocs et révoltes, colères, cris ; les braises s'enflamment. Amputé de ses yeux grands ouverts, l'auteur s'étouffe de son désespoir : sommes-nous définitivement liés à "la parabole des aveugles" de Pieter Brueghel l'Ancien ? Ces brûlures, Alain Lacouchie les porte en lui depuis longtemps. Elles apparaissent, avec plus ou moins d'intensité, à travers la quarantaine de recueils de poésie et de nouvelles publiés à ce jour. Ainsi, Joseph Rouffanche (Prix Mallarmé) écrivait à propos de son écriture : "Férocité, désespoir, révolte, souffrance indicible, torturante qui persécutent, violentent, cette syntaxe géniale au coeur d'un désastre humain couramment enduré, exacerbé". Avec, en écho, cette affirmation de Jean Joubert (Prix Renaudot et Prix Mallarmé). Il qualifiait ainsi la poésie d'Alain Lacouchie : "Poésie ouverte, poésiee, entre tragique et ferveur". Ce recueil est dans cette tonalité.
Gérard MOTTET, À quoi rêvent les arbres ?, 16 p., collection "Encres Vives" n° 493
Parution : 11/2019. Prix : 6,10 €
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PRÉSENTATION de Jean-Louis BERNARD :
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La poésie se génère dans un crépuscule, une source, un arbre, ou l'être humain qui les contemple ; l'harmonie atteignant son paroxysme lorsque cet être sera à son tour contemplé par l'arbre, la source ou le crépuscule. Gérard Mottet fut-il arbre dans une vie antérieure ? Il est en tout cas leur frère en ce qui fait leur unicité : à la fois demeurer disponible au souffle et ne rien céder sur les racines. Sa forêt, telle celle de Dunsinane face à Macbeth, avance. Le chemin qu'elle emprunte est randonnée dans l'intime de la beauté, ligne fictive jamais atteinte alimentée par l'horizon. Et les rêves des arbres sont, sous la plume du poète, voyage qui consacre nos retrouvailles avec le monde.
MOUNIC, Anne, Une simplicité heureuse, 16 p., 493e Encres Vives
Parution : 09/2019. Prix : 6,10 €
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EXTRAIT
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ce goût généreux d'un paradis
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L'été, flamme vive, luit de joie en suspens / sur l'azur immobile et l'ombre intérieure / tout frisson, fourmillante, s'abouche à sa lumière / Les élans se répondent, les scintillements / se calquent, du picotement du bonheur, grosses gouttes piquant la surface lisse de l'eau sombre dans le puits de soi, au frou-frou des feuillages étincelant d'éclats mouillés. / Le trébuchet / sous le ciel toute clarté, s'équilibre, le monde uni à nos désirs, retrouvé, ce goût généreux d'un paradis de la vie délestée de ses amertumes, déconvenues, détresses et désespoirs, de la vie enfin conquise à sa splendeur et digne de sa propre confiance, ardeur, souplesse et tendresse, de la vie tant chérie.
LÉGAT, Claire, Nous nous sommes trompés de monde (extraits). D'Outre moi-même (recueil en cours d'écriture). Murmuration du vide (inédit), 16 p., 492e Encres Vives
Parution : 08/2019. Prix : 6,10 €
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EXTRAIT :
On les trouve / au pied des statues lucides / la chair ouverte / sur d'étranges zones / on ne sait toujours pas / s'ils inverseront l'avenir / avec leurs paroles / en mal de vertige / ou / s'ils deviendront / paysage / blessure totale / d'ici
TARTAYRE, Jean-Michel, Chants des crépuscules, 16 p., 491e Encres Vives
Parution : 07/2019. Prix : 6,10 €
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EXTRAIT
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Entendre le chant des crépuscules
C'est entendre ses couleurs,
Les couleurs de la joie permanente et stable
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À l'image de la permanence du ciel
Toujours inchangé, ou bloc de senteurs
Polychrome irradiant dans tout...
... et toujours régénérant.
GRAL, Annabelle, Couleurs pierres, 16 p., 490e Encres Vives
Parution : 06/2019. Prix : 6,10 €
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PRÉSENTATION :
Annabelle Gral écrit une poésie de l'instinct, longtemps gardée secrète, qui livre ici un peu de son mystère. Avec ce nouveau recueil, elle approche de plus près le thème de l'appartenance à un terroir où les pierres, l'eau, le vent ont la parole. Jusqu'à nous laisser deviner d'autres voix...
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EXTRAIT
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Le ruisseau a noirci cette nuit
le long du chemin fumant
je pleure doucement des gouttes
rouge émeraude
Silvaine ARABO, Numéro spécial, 16 p., 489e Encres Vives
Parution : 05/2019. Prix : 6,10 €
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PRÉSENTATION : Silvaine Arabo a publié à ce jour 40 recueils de poèmes ainsi que trois recueils d'aphorismes et deux essais. Nombreuses publications en revues, françaises et étrangères (Canada, Roumanie, Belgique, USA, Inde, Mexique) et anthologies. Sa poésie a été traduite en anglais, espagnol, hindi, roumain et tchèque. Elle a créé en 2001 la revue Saraswati (support papier), revue de poésie, da'rt et de réflexion, des sites de poésie sur internet (poésie contemporaine essentiellement) et un site pour la défense des Droits de l'animal. Elle fut directrice littéraire des Editions de l'Atlantique et l'est actuellement des Editions Alcyone. En tant que plasticienne, elle a exposé à Paris (Galeries du Marais), en province et à l'étranger (Japon, Chine), où elle a remporté plusieurs Prix d'honneur pour ses oeuvres. Elle a fait paraître plusieurs ouvrages d'art. Elle vit en Charente-Maritime.
Dominique MARBEAU, Clarté des sources, 16 p., 488e Encres Vives
Parution : 04/2019. Prix : 6,10 €
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PRÉSENTATION : Ce recueil fait suite au n° 675 de la collection "Encres Blanches", Le Secret de Javigne, qui évoque la création d'une maison et du jardin qui l'entoure. Cette fois je tente de communiquer l'émotion liée au retour à une vie simple et naturelle dans ce coin de campagne qui a bercé mon enfance. Pas si idyllique que ça en a l'air : "ici quand je dors la mort me poursuit et chaque matin est un miracle." Je m'adresse à la nature elle-même, espérant auprès d'elle (après un exil où l'essentiel fut trop négligé) pouvoir "poser mon âge/et mon coeur apaiser" et en prêtant écoute aux leçons qu'elle donne, que "mon chagrin se décante" à la clarté de ses sources.
Jean-Michel BONGIRAUD, Le Coin du tableau, 16 p., 487e Encres Vives
Parution : 03/2019. Prix : 6,10 €
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PRÉSENTATION : "Certainement pas un poète de canapé." Comme il a raison, Jean-Michel Bongiraud ! Et combien ces mots sont là, debout, percutants et tendres, grinçants et espérants ! Anarchiste humaniste (espèce rare mais si essentielle), impitoyable envers puissants et arrivistes, il nous offre une salutaire piqûre de rappel : la poésie est aussi résistance, dangereuse pour l'ordre établi, redonnant goût à la réflexion, à l'émancipation, au désir. Bouffée d'oxygène dans un monde de plus en plus en proie aux passions tristes. "Utopie", en grec, signifie "non lieu". Jean-Michel Bongiraud n'est donc d'aucun lieu. Mais ô combien de notre temps.
Jean-Louis BERNARD
Alain LACOUCHIE, Une pierre, sans personne, 16 p., textes et encres, 486e Encres Vives
Parution : 02/2019. Prix : 6,10 €
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PRÉSENTATION : Joseph Rouffanche (Prix Mallarmé) écrivait à propos de l'écriture d'Alain Lacouchie : "Férocité, désespoir, révolte, souffrance indicible, torturante qui persécutent, violentent cette syntaxe géniale au coeur d'un désastre humain couramment enduré, exacerbé." Avec, en écho, cette affirmation de Jean Joubert (Prix Renaudot et Prix Mallarmé). Il qualifiait ainsi la poésie d'Alain Lacouchie : "Poésie ouverte, poésie vivante, entre tragique et ferveur." Ce recueil est dans cette tonalité.
Jacques LOVICHI, Au-revoir et merci, 16 p., 485e Encres Vives
Parution : 01/2019. Prix : 6,10 €. Rééd. de EV n° 404 (03/2012)
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On a beaucoup cheminé ensemble et j'aimais en Jacques Lovichi outre sa poésie riche et significative, son engagement social, son rapport à la Corse mais plus globalement à l'Occitanie. Il y avait aussi souvent des fous rires entre nous surtout lorsqu'il parlait de la mort et voilà qu'elle est arrivée sans crier gare une triste journée de Novembre. Notre amitié remonte aux années 1970 lors de nos rencontres débats à Encres Vives où venant directement de Marseille avec Jean-Max Tixier je fis sa connaissance. Il n'a jamais quitté Encres Vives et même il en a fait profiter Autre Sud et Phoenix car outre le poète d'exception Jacques était un militant attentif aux autres. Le voici donc parti pour une nouvelle aventure par une triste journée d'automne. Au revoir et merci, et à bientôt..
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Michel Cosem
Gérard LE GOFF, L'Arrière-pays n'existe pas, 16 p., 484e Encres Vives
Parution : 12/2018. Prix : 6,10 €
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Ces quelques lignes empruntées à la première page du livre d'Yves Bonnefoy : L'Arrière-pays, qui en constituent le tout début, me hantent depuis le jour où je les ai lues : "J'ai souvent éprouvé un sentiment d'inquiétude, à des carrefours. Il me semble dans ces moments qu'en ce lieu ou presque : là, à deux pas sur la voie que je n'ai pas prise et dont déjà je m'éloigne, oui, c'est là que s'ouvrait un pays d'essence plus haute, où j'aurais pu aller vivre et que désormais j'ai perdu." Le moment et le lieu, le carrefour. Des indications suffisantes, ce me semble, une carte aux trésors, pour que nombre d'entre nous (j'en reste convaincu) soient partis à la recherche de cet arrière-pays. Une contrée d'éblouissement sertie dans une durée palpable. des parages embaumés par les fruits d'un désir sans nom. Une province pressentie non comme le paysage d'un rêve, évadé de quelque asile de notre pensée, mais comme l'exigence véhémente de la beauté absolue. L'avons-nous cherché tout au long des ans, sans en avoir entr'aperçu ne serait-ce que sa lisière de mirage ! L'arrière-pays n'existe pas. Je me console en me persuadant avoir flairé, une nuit d'été, l'écho estompé de sa présence incertaine.
Germain DROOGENBROODT, Aube du chanteur : hommage à José Angel Valente, 16 p., 483e Encres Vives. Traduction Jacques Ancet.
Parution : 11/2018
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Bernard NOËL : "Une belle suite à la mélancolie discrète, qui suggère le deuil mais en restant du côté de la vie. La simplicité me touche, le choix du concret."
Jean-Louis BERNARD, Ce lointain de silence, 16 p., 482e Encres Vives.
Parution : 10/2018
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Présentation par l'auteur : "Le silence est un langage qui permet de dire ce qui n'est pas dit : il libère ainsi le secret, ce secret qui doit exister dans toute écriture vraie (René Char l'appelait "l'étui de la vérité"). Fourmillement d'inquiétude répondant au chaos du sens, il déconnecte les effets de leurs causes pour en restituer la saveur nue. La poésie, c'est accepter les silences qui se glissent dans la cadence intérieure, jusqu'à la formation d'un silence lacunaire qu'on écoute à l'intérieur de soi-même pour pouvoir ensuite le faire ricocher entre les mots. Elle est ainsi (avant tout, peut-être) un territoire d'accueil pour nos silences en faisant place à ce qui n'est pas formulable, à ce qui, pour advenir, a besoin de l'instant. Elle part du silence et y retourne."
Michel COSEM, Œuvres récentes, 16 p., 480e Encres Vives.
Parution : 08/2018
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Présentation : J'ai voulu regrouper ici les articles parus récemment sur mes dernières publications au moment où je sens que les frontières entre le roman et la poésie disparaissent un peu pour moi. Il me semble que cette série d'Encres Vives que l'ont avait nommé "arrêt sur image" (où ont déjà paru Claude Cailleau, Anne Mounic, Michel Lac, Jean-Louis Bernard, Michel Dugué) permet de faire le point, de réfléchir, d'avoir des échos et de garder le contact avec les lecteurs d'Encres Vives, tout en s'interrogeant sur nos écritures et les perspectives que nous offre l'avenir.
Dominique MARBEAU, Les Nuits secrètes, 16 p., 479e Encres Vives.
Parution : 07/2018
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Présentation : Nombreux sont les poètes qui ont évoqué les mystères de la nuit. Pour un cerveau aussi cartésien que le mien, les interrogations qu'elle suscite se heurtent à un vide effrayant. La lune prend des airs fantasques, le vent, les pierres, toutes choses sont "unités confuses sans âme et sans nom". "Un tel silence d'étoiles" résiste à tout effort d'explication : "tout ne sera plus que traces". Et finalement c'est dans l'écoute du temps qui passe, dans sa "déliquescence" que la nuit s'éclaire. On pourra me reprocher le recours assez fréquent à la rime et parfois l'usage de vers réguliers de 12 ou 14 pieds (ou parfois plus). Mes poèmes ne sont classiques qu'en apparence et volontairement décadents; et puis quelques rimes ne peuvent pas faire de mal : elles donnent une atmosphère, une unité de ton au poème. Un phrasé de mots mélodieux et sans heurts est à mes yeux la première qualité de l'écriture poétique. Il faut d'abord que le poème soit beau pour qu'on ait envie de l'épouser ; condition non suffisante bien sûr mais rudement nécessaire ! Du moins c'est comme ça que je le sens...
Gérard MOTTET, Dans l'ombre des étoiles : poèmes de pensée, 16 p., 477e Encres Vives.
Parution : 05/2018
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Présentation : Sont réunis en ce recueil quelques "poèmes de pensée" d'inspiration humaniste, aux accents parfois pascaliens : l'inquiétude humaine face à l'absence de repères dans l'espace et dans le temps, et toujours cette impossible quête d'un sens face aux paradoxes de la vie et de la mort, à tout le moins l'accueil d'une éphémère espérance. Dans le sillage de nombre de philosophes-poètes ou poètes-philosophes, l'auteur tente dans son expression poétique, de se maintenir, en un équilibre toujours menacé, sur une ligne de crête entre poésie chantante et poésie pensante. Creusets obscurs d'où peuvent jaillir quelques étincelles, les métaphores ne nous provoquent-elles à penser au-delà même des concepts et des raisonnements ? Ne plus "hésiter entre le son et le sens", comme le dit Valéry, entre l'image et la pensée, mais les fondre indissolublement : la poésie n'est-elle pas une pensée qui chante ? un murmure qui sourd des profondeurs et nous y reconduit... Les poèmes retenus ici sont extraits d'un recueil en préparation.
Anne MOUNIC, Au courbes du langage, 16 p., 476e Encres Vives.
Avec des croquis au crayon de l'auteur
Parution : 04/2018
Extrait :
Radieux, le jour, et frais
de fin d'hiver, lumière
baignant chaque individualité
qui y saisit son ombre.
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Le printemps précoce
s'affirme un peu plus,
par touches légères.
Sa lente timidité apaise
la course du temps.
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L'attente est divine
d'une si généreuse
promesse.
Nathalie RINGAUD, L'Équinoxe des songes, 16 p., 475e Encres Vives.
Avec une encre d'Alain Lacouchie.
Parution : 03/2018
Présentation par Alain LACOUCHIE : Son univers envoûte et nous entraîne à fleur de ses songes. Quelques textes vivants, à la folie ; quelques textes timides aussi, tout en douceur : "Un papillon s'ébroue dans la chair des rêves..." "de l'échancrure des songes, s'est envolé un bout de soie d'anges." Où sommes-nous ? En poésie, sans aucun doute. L'écriture de Nathalie Ringaud existe. Elle est forte et fluide à la fois. L'univers de la poétesse est empli de vies singulières et hardies, audacieuses ; la profondeur d'une véritable personnalité. À découvrir.
Gérard MOTTET, Petite Suite pour ombre et lumière, 16 p., 474e Encres Vives. Photographies de l'auteur.
Parution : 02/2018
Présentation par l'auteur : les poèmes rassemblés ici sont extraits d'un ensemble de trois recueils publiés en 2017. Poèmes de l'absence et de la solitude, de la résonance entre les choses et les êtres, de la quête de soi dans les méandres de la vie, et toujours poèmes murmurés où s'entrelacent et se répondent ombres et lumières, en un dialogue sans fin. Poèmes qui tentent, par delà l'immédiateté du réel, d'appréhender l'envers des choses, le révolu ou l'originaire, le possible ou l'improbable, l'invisible, l'ailleurs vers où se porte notre être, qui ne se satisfait jamais d' "être-là".
Annie BRIET, Mieux habiter la terre, 16 p., 473e Encres Vives. Photographies de l'auteur.
Parution : 01/2018
Extrait :
Écrire
pour mieux habiter la terre
pour accorder notre souffle à son souffle
aux sources mêmes de l'aube couleur de nacre
à l'immensité grandiose d'une nuit étoilée
à la lune cette tendre veilleuse de nos bonheurs
Jean-Michel TARTAYRE, Les Sources, 16 p., 472e Encres Vives.
Parution : 12/2017
Extrait :
Laisser couler la source -
Du fond de soi et sur ce point,
Y concentrer son énergie...
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Jusqu'à la fleur éclose, dans le creux
Des mains.
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Cette parole, ce poème.
Jacquy GIL, Des mots... À même les pas, 16 p., 471e Encres Vives.
Parution : 10-11/2017
Extrait :
À considérer toute cette lumière qui inonde nos pensées et leurs oeuvres, nous pourrions supposer qu'il est éclairé le monde !
Eh bien non, ce n'est là toujours que la projection de ce qu'il désire ou prétend être : un début qui n'arrive pas à sa fin, qui se connaissant s'ignore encore, - l'espérance d'un feu abandonné à ses flammes...
Au pire : l'étincelle demeurée étincelle.
Cependant...